Planification successorale pendant la pandémie COVID-19

Planification testamentaire pendant votre quarantaine ou votre période d’isolement en raison de la COVID-19 ou du virus Corona

Une grande partie du travail effectué avec les avocats de nos jours peut être réalisée par téléphone ou par courrier électronique. La planification successorale peut être un peu plus difficile pendant la quarantaine la distanciation sociale en raison de l’obligation de faire figurer des témoins sur les documents de planification successorale. Toutefois, nous avons des avocats spécialisés dans les testaments et les successions à Edmonton pour vous aider pendant cette pandémie Nous vous présentons ci-dessous les options disponibles et la manière dont vous pouvez travailler avec l’un de nos avocats spécialisés dans la planification successorale pendant la quarantaine ou la distanciation sociale pour établir un plan successoral.

  1. Quels sont les documents qui composent un plan successoral et quelles sont les exigences en matière de témoignage pour chacun d’entre eux ?

La directive personnelle – Ce document désigne une personne (un “agent”) qui prendra vos décisions relatives aux soins de santé et à la vie si vous perdez la capacité de le faire. Ce document exige que vous et un témoin signiez en présence de l’un et de l’autre. Ce témoin ne peut pas être une personne désignée comme votre agent, ni votre conjoint ou votre partenaire interdépendant ou celui d’une personne désignée comme votre agent. Ce document doit également figurer dans votre « manche verte » (Green Sleeve), un outil utile pour les professionnels de la santé.

Procuration perpétuelle – Ce document désigne une personne (un “mandataire”) chargée de contrôler vos actifs et de prendre vos décisions financières si vous perdez la capacité de le faire. Ce document exige que vous et un témoin signiez en présence de l’un et de l’autre. Ce témoin ne peut pas être une personne désignée comme votre mandataire, ni votre conjoint ou votre partenaire interdépendant ou celui d’une personne désignée comme votre mandataire.

Testament – Ce document régit ce qui arrive à votre succession/vos biens à votre décès et désigne une personne (un “exécuteur” ou un “représentant personnel”) pour rassembler tous vos biens, payer vos dettes et distribuer vos biens à vos bénéficiaires.

Il existe deux types de testaments en vertu de la loi Albertaine qui sont accessibles à la plupart des gens :

  1. Testament – Ce document doit être signé par vous et deux témoins en présence l’un de l’autre. Si un témoin du testament est un bénéficiaire en vertu du testament, ou le conjoint ou le partenaire interdépendant d’un bénéficiaire en vertu de votre testament, le don à ce bénéficiaire est considéré invalide, sauf si le tribunal décide autrement.
  2. Testament olographe – Ce document exige que vous rédigiez le testament entièrement de votre propre main et que vous le signiez. Il n’exige pas que vous ayez des témoins.

2) Comment l’un de nos avocats spécialisés en planification successorale peut-il vous aider à établir un plan successoral pendant la quarantaine ou l’auto-isolement dus au virus corona COVID-19 ?

Cela dépendra en partie de la disponibilité de témoins que vous pouvez rencontrer en toute sécurité et à une distance appropriée. Tous les documents ci-dessus exigent que vos témoins soient physiquement présents pour attester de la signature des autres. Toutefois, tant que vous et vos témoins pouvez voir physiquement toutes les signatures apposées sur le papier, vous pouvez être séparés par un espace de deux mètres et/ou il peut y avoir une barrière claire, comme une fenêtre de voiture, entre vous et les témoins.

Si vous pouvez rencontrer en toute sécurité DEUX témoins appropriés

Si vous disposez de deux témoins adultes pour exécuter les documents comme indiqué ci-dessus, vous pourrez travailler avec un avocat par téléphone et par courrier électronique pour créer un plan successoral traditionnel. Vous pourrez ensuite exécuter ce plan avec ces témoins et envoyer une copie des documents à votre avocat pour qu’il les examine et s’assure qu’ils sont bien exécutés.

En règle générale, les témoins de ces documents signent des déclarations sous serment au moment de l’exécution pour permettre l’utilisation officielle de ces documents dans le futur. Dans les circonstances actuelles, cela peut être laissé jusqu’à ce que l’utilisation de ces documents soit nécessaire ou que cette urgence de santé publique soit terminée.

Si vous pouvez rencontrer en toute sécurité UN témoin approprié

Vous pourrez exécuter une directive personnelle et une procuration permanente avec votre témoin, comme indiqué ci-dessus, après avoir travaillé avec un avocat par téléphone et par courrier électronique. Vous pourrez ensuite en envoyer une copie à votre avocat pour vous assurer qu’elle a été correctement exécutée.

Si vous ne pouvez pas rencontrer en toute sécurité avec N’IMPORTE QUEL témoin approprié

Si vous n’avez pas accès à des témoins appropriés, vous ne pourrez pas exécuter une directive personnelle ou une procuration perpétuelle valide, mais il existe certaines options pour compléter un testament.

La première option est d’exécuter un testament olographe (défini ci-haut). Nos avocats spécialisés dans la planification successorale peuvent vous aider, par téléphone et par courrier électronique, à déterminer vos souhaits en matière de succession et répondre les questions appropriées qui doivent être considérées. Ils peuvent également vous aider à rédiger ce document soit par téléphone ou par vidéoconférence pendant que vous rédigez physiquement le testament olographe, soit en vous envoyant par courrier électronique un document contenant les mots que vous devez copier pour exécuter votre propre testament olographe. Vous pouvez ensuite envoyer une copie du testament exécuté à votre avocat pour qu’il l’examine et s’assure que ce que vous avez écrit correctement reflète vos souhaits. Comme un testament olographe doit être entièrement rédigé par vous, cette option est plus efficace pour les testaments simples.

La deuxième option consiste à travailler avec votre avocat pour créer un testament formel plus traditionnel et à l’exécuter sans témoins. Cela ne donne pas lieu, dans un premier temps, à un testament valide en Alberta. Toutefois, ce testament peut éventuellement être validé par une motion au tribunal en vertu de l’article 37 de la  loi en Alberta : Wills and Succession Act, SA 2010, c W-12.2.

Dans le cadre de cette deuxième option, à la fin de cette urgence de santé publique, vous devriez prendre rendez-vous avec votre avocat pour exécuter une copie du testament avec deux témoins afin de remplir les formalités légales requises pour rendre le testament valide en Alberta. Dans le cas contraire, votre succession devra faire une demande au tribunal pour une validation de votre testament après votre décès. Il n’y a pas de garantie qu’un tribunal acceptera et validera ce testament, donc il faut créer les meilleures preuves possibles afin de montrer au tribunal que le testament doit être validé s’il doit être utilisé.

3) Ces exigences en matière de témoignage seront-elles modifiées pour permettre à des avocats ou à d’autres personnes de témoigner par vidéoconférence ou par d’autres moyens si cette urgence de santé publique se prolonge ?

La réponse courte est peut-être. Des directives ont été publiées pour la commande de certains types d’affidavits par voie électronique par vidéoconférence, mais a présent (2 avril 2020), il n’y a aucune indication directe que les exigences en matière de témoignage pour les documents de planification successorale en Alberta seront modifiées.

4) Pouvez-vous m’aider à faire un plan successoral si j’habite hors de la région d’Edmonton ?

Oui! Nous sommes heureux de travailler avec toute personne de la province de l’Alberta. Dans des circonstances normales, il est plus facile de travailler avec un avocat près de chez vous en raison des exigences de témoignage pour votre plan successoral. Toutefois, si vous prévoyez d’exécuter un plan successoral à distance, nous serons heureux de vous aider.  

Si vous avez des questions concernant au sujet de cet article ou si vous souhaitez parler à l’un de nos avocats de la possibilité de mettre en place un plan successoral pendant l’urgence de santé publique COVID-19, n’hésitez pas à contacter l’un de nos avocats à Edmonton par téléphone ou par courrier électronique. Vous trouverez une liste complète ici : https://www.mccuaig.com/practice-areas/wills-estate-lawyers-edmonton/.

Cet article est écrit par Benjamin M. Seigel et traduite par Céline G. Bégin, avocats chez McCuaig Desrochers LLP.

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COVID-19 et les préoccupations relatives à la garde d’enfants

Les tribunaux de l’Alberta réagissent rapidement à la pandémie COVID-19 et font de leur mieux pour réduire la propagation de ce virus d’avantage. Ainsi, pour les questions de droit de la famille, les nouvelles demandes adressées à la Cour sont maintenant limitées aux cas d’urgence et aux cas de crise jusqu’au 1er mai 2020. Veuillez consulter les dernières mises à jour ici : Informations sur la Cour du banc de la Reine et la Cour provinciale de l’Alberta : https://albertacourts.ca/qb/resources/announcements

Chez McCuaig Desrochers LLP, notre groupe de pratique de droit de la famille est prêt à vous aider à naviguer ces temps incertains avec des demandes urgentes ou des requêtes judiciaires. Nous sommes en mesure de vous offrir des consultations par téléphone ou par vidéoconférence pour déterminer s’il est dans votre intérêt et dans celui de vos enfants de procéder à une demande d’urgence auprès du tribunal ou si d’autres options sont disponibles pour résoudre les différends.

En général, les ordonnances parentales ou de garde existantes doivent être suivies et respectées, et une demande et une ordonnance du tribunal doivent être déposé avant de procéder à toute modification unilatérale d’une ordonnance parentale existante.

Pour les parents soucieux de savoir comment gérer leurs ordonnances ou accords parentaux existants pendant la crise COVID-19 en cours, la décision récente de Ribeiro v. Wright, 2020 ONSC 1829, (Ribeiro) nous fournit quelques indications. Dans l’affaire Ribeiro, la mère a introduit une demande d’urgence visant à suspendre tout temps passé en personne avec le père en raison du risque causé par la COVID-19.  Par conséquent, le tribunal de Ribeiro a dû mettre équilibrer la santé, la sécurité et le bien-être de l’enfant contre les présomptions habituelles que :

  1. les ordonnances du tribunal doivent être respectées ; et
  2. un contact personnel significatif entre les deux parents est dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

La décision de la Cour dans l’affaire Ribeiro était que la demande n’était pas urgente et la demande de la mère de suspendre le temps parental du père a été rejetée. Le juge Pazaratz n’a pas ignoré les préoccupations de la mère, mais il n’a pas été convaincu qu’elle avait établi l’échec, l’incapacité ou le refus du père d’adhérer aux protocoles COVID-19 appropriés. Le juge a fait remarquer que les parents qui ont des inquiétudes peuvent demander un recours en justice d’urgence, mais ne doivent pas présumer que l’existence de COVID-19 entraînera automatiquement une suspension du temps parental.

La Cour a souligné que, pendant la crise COVID-19, tant les tribunaux que les parents devront faire preuve de pragmatisme, de souplesse et de créativité pour protéger le bien-être physique et émotionnel des enfants car [citation traduite par nous]:

“Aucun d’entre nous ne sait combien de temps cette crise va durer.  À bien des égards, nous allons devoir mettre nos vies “en attente” jusqu’à la résolution de la COVID-19.  Mais la vie des enfants – et les relations familiales d’une importance vitale – ne peuvent être mises “en attente” indéfiniment sans risquer de graves dommages et bouleversements émotionnels.  Une politique générale selon laquelle les enfants ne devraient jamais quitter leur résidence principale – même pour rendre visite à leur autre parent – est incompatible avec une analyse complète de l’intérêt supérieur de l’enfant.  En ces temps troublés et désorientant, les enfants ont plus que jamais besoin de l’amour, des conseils et du soutien émotionnel de leurs deux parents”.

Le juge Pazaratz a fait les observations suivantes pour parvenir à sa décision :

  1. Il devrait y avoir une présomption que les arrangements et les horaires parentaux existants se poursuivent, sous réserve de toutes les modifications nécessaires pour garantir que toutes les précautions de la COVID-19 sont respectées – y compris une stricte distanciation sociale.
  2. Dans certains cas, un parent peut devoir renoncer à son temps avec un enfant, par exemple s’il est soumis à une restriction personnelle, s’il est isolé ou mis en quarantaine pendant 14 jours, s’il est malade ou s’il a été exposé à une maladie.
  3. Les facteurs de risque des parents, par le biais de l’emploi ou de leurs associations, peuvent nécessiter des contrôles concernant le temps passé avec l’enfant.
  4. Le style de vie ou le comportement d’un parent, comme le fait de ne pas se conformer à la distance sociale ou de ne pas prendre de précautions raisonnables en matière de santé, peut soulever des inquiétudes quant au jugement parental et à la nécessité ou non de reconsidérer les contacts directs entre parents et enfants. Il devrait y avoir zéro tolérance pour tout parent qui risque imprudemment d’exposer un enfant ou des membres de son foyer à la COVID-19.
  5. La distanciation sociale pendant les échanges est impérative.
  6. Chaque famille et chaque situation sont uniques et il n’existe pas de réponses faciles à ces questions. Cependant, quel que soit le défi, dans l’intérêt des enfants, tout le monde doit travailler ensemble pour maintenir les relations parentales importantes et trouver des moyens de le faire en toute sécurité.
  7. Les ressources judiciaires pendant la crise COVID-19 sont limitées, les parents doivent donc agir de manière responsable et essayer de résoudre les problèmes entre eux avant d’introduire des demandes urgentes auprès des tribunaux.
  8. Il y aura peu de tolérance pour les parents qui ne prennent pas leurs responsabilités parentales ou COVID-19 au sérieux pendant cette urgence. Les juges prendront probablement acte du fait que la distanciation sociale devient à la fois courante et acceptée, étant donné le nombre d’établissements publics qui ont maintenant été fermés.  C’est un très bon moment pour les parents ayant la garde et le droit de visite de passer du temps avec leur enfant à la maison.
  9. Les tribunaux examineront chaque demande au cas par cas et, compte tenu des ressources judiciaires réduites à l’heure actuelle, toutes les affaires ne répondront pas aux critères d’urgence ou de nécessité.

Les tribunaux examineront chaque demande au cas par cas et, compte tenu des ressources judiciaires réduites à l’heure actuelle, toutes les affaires ne répondront pas aux critères d’urgence ou de nécessité.

Cet article est écrit par Megan L. Dawson et Christopher J. Dawson. Megan et Chris sont des avocats chez McCuaig Desrochers LLP.  

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FAQ: Accidents de voitures

J’étais dans un accident de voiture…

Q : Quelles sont les premières mesures que je dois prendre après l’accident ?

  • Contactez votre assureur. Il vous demandera de remplir le formulaire AB-1 : Avis de perte et preuve de perte;
  • Allez déposer un rapport de police;
  • Prenez des photos de tout dommage matériel ou de toute blessure;
  • Documenter vos blessures et vos symptômes;
  • Si vous n’avez pas cherché à obtenir des soins médicaux immédiatement après l’accident, consultez votre médecin de famille dès que possible. Si vous n’avez pas de médecin de famille, prenez rendez-vous dans un centre médical;
  • Suivez le conseil médical ou le plan de traitement fourni par votre (vos) professionnel(s) de la santé;
  • Conservez les reçus de toutes les dépenses que vous avez engagées en raison de l’accident;
  • Conservez un registre de tout travail manqué en raison de l’accident;
  • L’assureur de la partie responsable peut vous contacter. Nous vous recommandons de parler à un avocat avant de communiquer avec l’assureur de la partie responsable.

Q : Si je veux poursuivre l’autre conducteur pour mes blessures, de quelles informations mon avocat aura-t-il besoin ?

Votre avocat fixera un premier rendez-vous avec vous pour discuter de l’accident et de vos blessures. Soyez prêt à discuter des circonstances de l’accident, telles que les conditions de la route, l’heure et la manière dont l’accident s’est produit. Il est utile de localiser l’endroit exact de l’accident sur une carte avec un diagramme. Votre avocat vous posera également des questions détaillées sur vos blessures, comme la date à laquelle vous avez commencé à souffrir des symptômes, tout diagnostic posé par les professionnels de la santé et votre symptomatologie actuelle.

Vous devez apporter les éléments suivants avec vous lors de votre premier rendez-vous, si vous en avez la possibilité :

  • Une pièce d’identité avec photo ;
  • Rapport de police ;
  • Déclarations de témoins ;
  • Photographies des dommages et/ou des blessures subis par le véhicule ;
  • Une liste de tous les professionnels de la santé que vous avez consultés en relation avec l’accident et leurs coordonnées, tels que : hôpital, chirurgien, médecin de famille (GP), physiothérapeute, massothérapeute, chiropraticien, etc ;
  • des copies des documents reçus de votre assureur ou de l’assureur du conducteur responsable
  • Reçus pour toutes les dépenses que vous avez engagées en raison de l’accident.

Q : Combien de temps faudra-t-il pour régler mon dossier?

Chaque dossier de dommage corporel étant différent, cette réponse n’est pas prévisible. Un facteur à prendre en compte est le type et la durée de vos blessures. Pour vous indemniser pleinement, nous n’essayons généralement pas de régler un dossier avant que vos blessures ne soient résolues ou que vous ayez atteint une amélioration médicale maximale, c’est-à-dire le point auquel votre médecin estime que vous avez atteint un plateau et que vous ne vous améliorerez plus. Des avis médicaux divergents, des litiges sur la responsabilité (qui était en faute) ou la nécessité d’engager des experts peuvent également influer sur la durée d’un dossier de dommages corporels. Un dossier de dommages corporels peut être réglé dans les six mois – en revanche, les affaires impliquant des blessures graves de longue durée ou permanentes peuvent prendre plusieurs années à se régler.

Q : Quelle est la compensation disponible?

Il existe différents types d’indemnisation auxquels peut prétendre le demandeur (la partie blessée qui ouvre le dossier). Il s’agit des chefs de dommages intérêts, qui peuvent comprendre :

  • Dommages-intérêts généraux: indemnisation du préjudice moral et souffrances;
  • Perte de revenus: indemnisation pour la perte de salaire subie à la suite de l’accident;
  • Perte de la capacité de gain: indemnisation de la perte de la capacité de gagner un revenu;
  • Perte de la capacité à effectuer des tâches ménagères: indemnisation pour la perte de la capacité à s’occuper de son domicile et à effectuer des tâches ménagères, y compris les travaux de jardinage;
  • Coût des soins futurs: indemnisation pour les coûts futurs que vous pourriez encourir pour soigner vos blessures;
  • Dommages-intérêts spéciaux: indemnisation des frais que vous avez engagés en raison de l’accident, tels que les prescriptions, les traitements, les fournitures médicales, etc.
  • Perte de consortium: dans certains cas, un membre de la famille, souvent le conjoint, peut être indemnisé pour la privation de prestations qu’il a subie en raison des blessures de l’autre membre de la famille.

Q : Les assureurs : Qui est qui ?

Lorsqu’un accident de voiture se produit, il peut y avoir plusieurs assureurs impliqués, ce qui peut prêter à confusion.  Qui sont tous les assureurs?

  • Votre propre assureur : en tant que conducteur ou propriétaire d’un véhicule, vous aurez votre propre police d’assurance auprès d’un assureur. Cette police vous offre une couverture d’indemnités d’accident (également appelée couverture de la section B), qui peut couvrir certains de vos frais médicaux et pertes financières après un accident.
  • L’assureur de l’autre conducteur : l’autre conducteur ou le propriétaire de l’autre véhicule doit avoir sa propre police d’assurance auprès d’un assureur. Si vous ouvrez un dossier de dommages corporels contre cet autre conducteur, vous demanderez une indemnisation à cet assureur et non à votre propre assureur.
  • « Motor Vehicle Accident Claims Act »: Il arrive parfois que le conducteur du véhicule responsable ne soit pas assuré, ou que le conducteur responsable s’enfuie et ne soit pas identifié (délit de fuite) ; ou encore que le conducteur s’enfuie du lieu de l’accident et ne soit pas identifié. Dans ces cas, une victime blessée peut être en mesure de demander une indemnisation dans le cadre du Programme d’indemnisation des victimes d’accidents de véhicules à moteur.

Cet article est une traduction de l’article écrit en anglais par Andria Huculak. Andria est avocate chez McCuaig Desrochers LLP. Elle pratique dans divers domaines du droit, y compris le droit des dommages corporels.

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